Toute personne a droit à l’éducation, c’est inscrit dans l’article 26 de la déclaration universelle des droits de l’homme. Que ce soit un Adulte, un enfant, un homme, une femme, un garçon, ou encore une fille, tous, sans exception ont le droit d’avoir accès à une éducation. Pour le cas de Madagascar, les filles souffrent d’un accès limité à l’éducation, c’est en partie dû aux normes et pratiques sociales favorisant le taux très élevé de mariages précoces et forcés et la priorisation des garçons.
Pourquoi éduquer les filles ? Quels sont les enjeux du développement sur l’éducation des filles ?
Rappelons que, selon le dernier recensement, RGPH 3, la gente féminine représente plus de la moitié : 50,69% de la population Malagasy, un nombre qui ne devrait pas être marginalisé, mais utilisé comme un atout pour le développement de notre pays. En donnant leur chance à nos filles d’accéder à une éducation :la plus élevée possible, elles pourraient constituer des véritables piliers pour le développement.
Une fille peu importe son âge aujourd’hui, dans un avenir proche deviendra une femme. Si elle a reçu de l’éducation, elle pourra prétendre à un avenir meilleur, trouver une activité génératrice de revenu plus stable et plus onéreuse. Elle sera ainsi en mesure d’aider sa famille financièrement et participer aux prises de décision. Comme tout être humain, une fille aussi a le droit de réaliser ses rêves, choisir le métier et la vie qui lui convient prétendre à des postes de haute responsabilité que ce soit au niveau de la communauté, d’une entreprise, ou même de l’état ; et s’épanouir physiquement et psychologiquement.
Notre projet la voix collective des femmes et des filles financées par l’AFD ou Agence Française de Développement, travaille dans ce sens : donner la parole aux femmes et aux filles pour faire appliquer leurs droits et faire entendre leur revendication.