Afin d’améliorer la situation des femmes malades et surtout celles qui vont accoucher dans la commune rurale d’Amboditavolo, le réseau d’AVEC « Fitsinjo » s’est lancé le défi de plaider pour des chambres supplémentaires pour le Centre de Santé de Base de Niveaux II.
Un des problèmes que surmonte la population de la commune d’Amboditavolo est le manque d’infrastructure pour héberger les malades. En effet le seul hôpital de la commune ne dispose que d’une seule chambre pour accueillir les patients, peu importent leur maladie et leur état, qu’ils/elles soient homme ou femme, garçon ou fille C’est aussi dans cette chambre qu’on reçoit les femmes qui vont accoucher et celles avec leurs nouveaux-nés.
« Ce sont surtout les femmes qui souffrent de cette situation, surtout celles qui vont accoucher » témoigne RAMAHERISON Mamitiana, président du réseau d’AVEC d’Amboditavolo nommé « Fitsinjo », d’où la raison qui nous a poussé à plaider pour avoir un lopin de terre pour construire deux salles afin d’appuyer l’hôpital. Un plaidoyer efficace puisqu’on a maintenant un endroit pour fonder. Les matériaux pour la construction vont être tirés de caisse sociale du réseau, une décision prise par l’ensemble des AVECs membres et avec l’appui de personnes généreuses.
Une des raisons d’être du réseau est aussi de porter la voix de la communauté vers les autorités, plaider en faveur des droits des femmes pour améliorer leur quotidien.
Rappelons que le réseau d’AVEC d’Amboditavolo a été créé en 2018 dans le cadre du projet Salohy et a récemment bénéficié d’une redynamisation en 2022 avec le projet VCFF ou « La Voix Collective des Femmes et des Filles » financé par l’Agence Française de Développement. La zone est l’une des 35 communes d’intervention du projet et les cinq membres du comité de gestion du réseau ont bénéficié des formations notamment sur les thématiques liées aux genres, ainsi que les techniques de communication et le plaidoyer.